Quels sont les préalables à remplir pour travailler ailleurs en Europe ?
Les normes en matière du droit de travail dans l’espace Union Européenne sont éparses. Cette diversité normative peut engendrer une confusion dans les esprits des Français. Ces derniers n’ont pas en effet, toujours une idée des préalables à remplir pour travailler ailleurs en Europe. Quels sont les préalables à remplir pour aller travailler ailleurs en Europe ?
Appartenir à l’Union Européenne
Le premier critère d’éligibilité pour travailler ailleurs en Europe est d’être membre de l’UE. De façon plus explicite, celui qui aspire à la conclusion d’un contrat de travail se doit de provenir d’un État qui fait partie intégrante de l’UE. Si la pertinence de cette exigence ne donne lieu à aucune polémique quand on est Français, l’on est cependant tenté de se demander les avantages qui s’y attachent. Et pourtant, la réponse coule de source.
Travailler à l’étranger est synonyme d’exonération des formalités avant la prise de fonction. Aucune formalité ne sera soumise à celui qui s’apprête à parapher un contrat de travail ailleurs en Europe étant donné que la France est un pays membre de l’UE. L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie sont entre autres pays parmi les 27 pays qui forment l’UE.
Détenir le titre de séjour du ressortissant européen
Bien que l’appartenance à l’UE soit d’une impérieuse nécessité, elle n’est pas pour autant la seule condition. Le citoyen français demandeur d’emploi doit, en plus de cette exigence, avoir sur lui le titre de séjour de ressortissant européen. Une exception qui déteint le principe de l’exonération des formalités.
En France, les recruteurs exigent de leur futur collaborateur la présentation du titre de séjour du ressortissant européen. À cette pièce sera jointe celle d’identité en cours de validité. Le défaut du justificatif du statut de demandeur d’emploi vaut systématiquement à celui-ci l’éviction du poste convoité.
Avoir l’autorisation de travail
Son obtention est subordonnée à des exigences formalistes. Elle est d’ailleurs réservée à une poignée de personnes.
Les formalités
La procédure est du ressort exclusif de l’employeur. Tout débute par la vérification du titre de séjour de ressortissant européen de la personne qui souhaite travailler ailleurs en Europe. Une vérification qui fait le lit à la demande déposée au service de la main-d’œuvre étrangère de la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).
Dans la foulée, le dossier est analysé avec minutie et impartialité. Au bout de deux mois, l’administration est tenue de statuer. Son silence vaut rejet de la demande d’autorisation de travail. Le requérant contestataire a les coudées franches afin d’épuiser toutes les voies de recours qui s’offrent à lui.
Les personnes éligibles
L’autorisation de travail est une pièce d’une grande nécessité pour le Français qui souhaite travailler ailleurs en Europe. Pourtant, elle n’est pas accessible à tous. Il a été défini une liste exhaustive des personnes qui peuvent bénéficier de l’autorisation de travail. Trois catégories de personnes y sont éligibles. Elles se déclinent ainsi qu’il suit :
- Les travailleurs temporaires ;
- Les travailleurs saisonniers ;
- Et les étudiants détenteurs de la carte de séjour temporaire.
Une précision s’impose au niveau de la toute dernière catégorie. Les étudiants français doivent, au surplus de la carte de séjour temporaire, accepter de travailler au-delà des soixante heures réglementaires de travail avant d’avoir l’autorisation.