S’initier à l’alpinisme pour partir à la conquête du mont Blanc
L’alpinisme est une activité sportive et ludique qui fait plusieurs adeptes à travers le monde. La pratique de l’alpinisme requière des dispositions physiques et techniques spécifiques. Par ailleurs, une initiation spécifique, un bon entraînement et des stages à répétition sont indispensables pour réussir une ascension du Mont Blanc.
Les origines de l’alpinisme
L’alpinisme est une discipline sportive qui consiste à effectuer des ascensions en montagne. L’alpinisme intègre plusieurs techniques, à savoir : l’escalade également connu sous l’appellation grimpe ou varappe, le ski de montagne et la randonnée glacière. Chacune de ces techniques s’apparente à des conditions spécifiques : climat, saison, type de terrain…
Le terme « alpinisme » est apparu en 1877. À son origine, l’alpinisme définit l’ascension des montagnes des Alpes. Introduit dans le dictionnaire en 1898, le mot a pris un sens généralisé pour désigner l’ascension de n’importe quelle montagne.
Les premières ascensions des Alpes remontent aux années 3350 à 3100 avant J.-C. si l’on se réfère à l’histoire d’Ötzi. À cette époque, les habitants des Alpes gravissaient les hautes montagnes pour chasser les chamois et chercher des cristaux. L’alpinisme a pris une dimension sportive et est devenu un loisir à part entière, très apprécié de la classe bourgeoise britannique, au XIXe siècle. Le premier club d’alpinisme a vu le jour en 1857. Il s’agit du club anglais Alpine Club. Les Suisses, les Italiens, les Allemands et les Autrichiens adeptes d’ascension en montagne ont aussi fondé leurs propres clubs. Le premier club français : le Club alpin français (CAF) a été créé en 1874. Au XXe siècle, les clubs se lançaient de véritables défis. Chacune à son tour, les associations de passionnés d’alpinisme gravissent les montagnes les plus élevées des Alpes. Les itinéraires les plus difficiles ont été franchis dans les années 1930.
Autrefois réservée aux « bourgeois éclairés », la pratique de l’alpinisme s’est popularisée pour devenir une activité grand public.
Les conditions requises pour faire de l’alpinisme
La pratique de l’alpinisme exige des capacités physiques particulières, des équipements spécifiques et la maîtrise de différentes techniques.
Les conditions physiques
L’alpinisme est une discipline très physique qui s’adresse aux personnes ayant une bonne forme physique et une parfaite endurance. La pratique d’un sport d’endurance soutenu comme la course à pied, le vélo, la natation, la boxe, etc., est indispensable pour pouvoir pratiquer l’alpinisme.
Les techniques
L’ascension du mont Blanc est un grand projet qui se prépare pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Les enseignes spécialisées comme Kazaden dispensent des séances d’initiation aux différentes techniques d’alpinisme et proposent des stages d’alpinisme pour permettre aux amateurs de mettre les apprentissages en pratique dans des conditions réelles.
Les équipements
Il est courant de voir des experts et des sportifs de haut niveau réaliser des ascensions en solo. Toutefois, l’alpinisme se pratique généralement en groupe. Les alpinistes sont liés entre eux avec une corde, attachée au baudrier. Ce harnais s’insère au niveau du bassin de chaque participant. Les alpinistes utilisent des points d’ancrage (piton, sangle, coinceur…) plantés dans les parois de la montagne qui se relient à la corde grâce à des dégaines constituées de deux mousquetons joints par une petite sangle. Ce système permet d’accrocher fermement la corde aux parois de la montagne pour assurer la sécurité des alpinistes pendant l’ascension.
La pratique de la randonnée glacière, soit l’ascension d’un itinéraire recouvert d’une couche de glace, nécessite des matériels supplémentaires, dont une paire de crampons en aciers qui garantit que les pieds ne glissent pas pendant la montée, une paire de piolets qui sert d’appui, en extension des bras, et une broche à glace pour renforcer les points d’ancrage sur une couche de glace épaisse.
Pendant la descente, les alpinistes utilisent un système d’assurage qui permet de contrôler la descente de chaque alpiniste et d’éviter l’accident.
Les risques liés à la pratique de l’alpinisme
Les alpinistes s’exposent à différents dangers, liés au milieu naturel souvent hostile dans lequel ils évoluent et à leur état de santé.
Les aléas de la météo
La météo en haute montagne est généralement imprévisible. Les températures peuvent brusquement baisser et les vents sont souvent violents en altitude, sans compter la brume qui altère la visibilité. L’accompagnement d’un guide spécialisé en haute montagne est indispensable pour garantir la sécurité des alpinistes.
Kazaden collabore avec les guides les plus expérimentés des Alpes, qui sont chargés d’encadrer les groupes d’alpinistes pendant les stages préparation mont Blanc les courses d’alpinisme.
Les catastrophes naturelles
Les catastrophes naturelles sont courantes en montagne et constituent les principales causes des accidents mortels durant la pratique de l’alpinisme. L’intervention du guide en haute montagne s’avère encore une fois nécessaire pour éviter ces risques.
Le spécialiste détermine avec précision les zones dangereuses, à éviter, les itinéraires plus sécuritaires à privilégier et dispose de l’expérience nécessaire pour anticiper les avalanches, les écroulements de blocs de glace et toutes autres catastrophes naturelles.
L’adaptation à l’altitude
Le taux d’oxygène dans l’air diminue en altitude. Cela peut entraîner des difficultés respiratoires importantes et de grosses fatigues qui peuvent être fatales. Ces signes traduisent une mauvaise acclimatation du corps à l’altitude et caractérisent le mal des montagnes ou mal d’altitude. Chaque alpiniste doit savoir écouter son corps et s’arrêter au bon moment.
Une bonne préparation physique, des équipements complets, de l’entraînement et l’encadrement d’un guide haute montagne qualifié et expérimenté constituent les conditions optimales pour la réussite d’une ascension mont Blanc.