5 fausses idées reçues sur Monaco
Monaco est une destination prisée à longueur d’année. Or, les stéréotypes ont tendance à fuser sur la Principauté. L’occasion pour nous, d’en démystifier quelques-unes avec un top 5 des fausses idées reçues sur Monaco…
La ville est un circuit permanent
En vous rendant à Monaco, vous pourrez bien entendu poser vos roues sur la surface du fameux circuit urbain, mais n’allez pas croire que ce dernier est permanent ! Pour répondre aux obligations de sécurité portées par la FIA, le circuit est en chantier presque incessant à longueur d’année. En effet, les travaux commencent chaque année plusieurs mois à l’avance, avec pour objectif une tenue parfaite du mythique Grand Prix local.
Cependant, plusieurs endroits clés ne bougent presque pas à longueur d’année. Ainsi, les passionnés ont l’opportunité d’arpenter des lieux d’exception, à l’image de l’épingle du Loews.
Il n’y a pas de quartier historique
Si l’on peut avoir tendance à se concentrer sur le quartier de Monaco-Ville et ses luxueux appartements, tout n’est pas si récent à Monaco. Avec sept quartiers juxtaposés dans la Principauté, certaines ruelles et vieux quartiers valent absolument le détour. On pense bien entendu au traditionnel Rocher ou encore, au quartier Saint Roman, à proximité de Menton et des autres contrées françaises de la Côte d’Azur.
Le monde du casino n’est pas accessible
Oui, Monaco représente tout de même l’idée des strass et des paillettes. Cependant, le monde du casino et plus particulièrement du poker n’entre pas forcément dans cette catégorie ! Bien qu’il existe un aspect assez élogieux au casino local, l’ensemble de la Principauté se met également en avant pour le commun des mortels et l’amour du jeu de cartes. À noter toutefois, l’impossibilité pour les locaux d’entrer dans le casino.
Discipline en vogue à l’heure actuelle et ce, d’autant plus auprès des joueurs passionnés, le poker tient sa réussite de l’évolution de plateformes phares et de l’action de celles-ci. Parmi elles, on trouve PokerStars et son fameux EPT, une série de tournois de plusieurs événements tenus aux quatre coins de l’Europe. Avec un accès libre aux qualifications et une finale à Monte-Carlo pour les meilleurs joueurs de la session, PokerStars prouve également que Monaco, à l’instar de Paris ou de Barcelone au coeur d’autres dates, s’ouvre avant tout aux amateurs des jeux de cartes et non pas forcément, aux plus grands portefeuilles.
Les sportifs s’ennuient
L’image du Grand Prix de Formule 1 est toujours liée à la Principauté de Monaco. Cependant, il ne s’agit pas du seul intérêt sportif au sein de cette ville-État.
Tout au long de l’année, l’AS Monaco attire la curiosité pour sa section omnisports, notamment mise en avant par son équipe de football et également, celle de basketball, considérée comme l’une des meilleures d’Europe depuis plusieurs mois.
Entre mer et monts voisins en direction notamment de la Turbie, les sportifs amateurs ont également de quoi se défouler avec un accès sacré à une nature époustouflante. Ainsi, cyclistes et amateurs de trail voient souvent en Monaco et ses environs, un véritable eldorado pour l’entraînement et l’épanouissement.
Le gouvernement français n’a pas de rôle auprès de la Principauté
Monaco a beau être une juridiction reconnue à part entière et dont la puissance est évidente, l’histoire de la Principauté est naturellement liée à l’Italie et également, à la France. Membre de l’espace Schengen et de la Zone Euro sans pour autant être un membre de l’Union européenne, la Principauté entretient toujours une relation très étroite avec la France, dans laquelle son territoire est majoritairement enclavé.
Beaucoup l’ignorent, mais le ministre d’État monégasque est, depuis 1911 et sa création, choisi conjointement par le Prince et le gouvernement français. Jusqu’à 2005, ce dernier se devait même d’être absolument Français !
Depuis, ce haut fonctionnaire responsable des affaires étrangères et dirigeant du gouvernement local peut aussi bien être Monégasque que Français, mais les conditions de titularisation ne changent pas en nécessitant l’accord du gouvernement français, après proposition de la Principauté.